Les aliments pour préparer au mieux son accouchement

Alimentation et accouchement : quels sont les aliments que l'on peut consommer pour se préparer au mieux à l'accouchement ?

Nous avons fait le point en allant chercher les études scientifiques disponibles pour évaluer au mieux les effets. Nous vous livrons également les 4 aliments dont personne ne parle, et qui pourraient pourtant vous aider à préparer au mieux votre accouchement naturellement !

La tisane de framboisier, quels effets ?

En raison de la rareté des recherches sur cette plante, notamment en ce qui concerne la grossesse et l'accouchement, des auteurs ont réalisé une étude sur 192 femmes[2]. Le but de l'étude était d'identifier l'effet et la sécurité des feuilles de framboisier (2 x 1,2 g par jour), consommées à partir de 32 semaines de grossesse jusqu'au travail.


Ils ont observé que la feuille de framboisier, consommée sous forme de comprimés, n'a provoqué aucun effet indésirable pour la mère ou le bébé. 
 

Ils ont mis en évidence des résultats cliniquement significatifs sur le raccourcissement de la deuxième phase du travail (différence moyenne de 9,59 minutes) et un taux plus faible d'accouchements par forceps entre le groupe ayant pris les feuilles de framboisier et le groupe n’en ayant pas consommé (19,3% contre 30,4%).

le plus ?

Les feuilles de framboisier sont riches en antioxydants, notamment l’acide ellagique, un polyphénol avec un effet anti inflammatoire. Elles ont également un effet diurétique, et peuvent aider si on fait de la rétention d’eau en fin de grossesse. Les feuilles de framboisier sont également source de calcium, fer et potassium, et vitamine C.

Les ananas, un aliment efficace pour accoucher ?

Un autre ingrédient de l'alimentation pour l'accouchement serait l'ananas. Selon les croyances populaires, la consommation d’ ananas pourrait raccourcir le col et favoriser un déclenchement de l’accouchement. Il serait d’ailleurs dangereux d’en consommer pendant la grossesse pour éviter des contractions.

 

les études scientifiques : pas d’effet prouvé
 

Effectivement, les ananas frais (pas en conserve) contiennent de la bromélaïne, une enzyme qui pourrait ramollir le col de l’utérus, mais les études sont rares.

 

Il y a quelques études sur les rats qui pourraient laisser penser que la bromélaïne causerait des contractions comme sous l’effet de l’ocytocine, mais uniquement quand le jus est directement appliqué sur les muscles de l’utérus, pas quand il est ingéré. Les scientifiques pensent que son effet se perd au contact des enzymes digestives. En boire n’aurait donc pas d’effet sur le déclenchement du travail [7], [8].

 

conclusion

Il n’y a pas de risque à boire du jus d’ananas enceinte (dans des quantités raisonnables, comme pour tout !), tout comme vous n’aurez pas un utérus plus “mature” après en avoir bu ou mangé !

Les dattes ont-elles un vrai effet sur le col ?

Les dattes sont traditionnellement utilisées par les femmes pour préparer leur corps à l’accouchement. Alors efficace pour l'alimentation de l'accouchement, vrai ou faux ?

 

Quelques effets possibles


Plusieurs études ont montré que les dattes affectent les récepteurs de l’ocytocine et entraîneraient une sensibilité accrue des muscles de l’utérus, rendant ainsi les contractions utérines plus efficaces, et réduisant le recours à l’ocytocine de synthèse.

Peut être moins de déclenchement avec les dattes

Un essai clinique randomisé sur 254 femmes en Malaisie a montré qu’une consommation de dattes dans les dernières semaines de la grossesse réduirait le risque de déclenchement : seulement 37% des mangeuses de dattes (versus 50% dans le groupe témoin) avaient eu besoin d’un déclenchement. L’essai n’a pas montré de différence sur la durée de la grossesse ou la dilatation du col [9].

Peut être un col plus dilaté

Une autre étude sur des femmes enceintes a montré que celles qui avaient consommé des dattes 4 semaines avant l’accouchement (6 par jour) étaient dilatées en moyenne à 3.5 cm lorsqu’elles arrivaient à la maternité, contre seulement 2 cm pour celles qui n’en avaient pas mangé. Leur col était également plus effacé. 28% ont eu besoin d’ocytocine de synthèse versus 47% dans l’autre groupe [10].

Peut être moins d’hémorragie du post partum

Les dattes aideraient également à stimuler les contractions utérines et à réduire l’hémorragie post-partum. C’est ce que révèle une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Jordanie. Selon ces travaux, une alimentation riche en dattes permettrait également de réduire les saignements et de mieux gérer l’après-accouchement (perte de 104 millimètres de sang versus 142 millimètre pour celles qui n’avaient pas pris des dattes [11].

Les dattes : en tout cas une mine d’or nutritionnelle !
 

Les acides gras saturés et insaturés qu’on retrouve dans les dattes seraient impliqués dans la construction de prostaglandine, une hormone qui stimule ou provoque les contractions de l’utérus. 
Bonus : les fibres des dattes et leur effet laxatif, idéal pour l’après accouchement.

 

Les dattes sont des mines d’or nutritionnelles, bien sûr riches en sucres mais aussi riches en fibres, oligo éléments (cuivre, zinc, fer), de nombreux acides aminés, des minéraux comme le potassium ou le magnésium et des vitamines comme les vitamines du groupe B. Bref, c’est un snack idéal pour lutter contre la fatigue avant et pendant l’accouchement.

 

Conclusion
 

Les dattes sont parfaites avant l’accouchement et même après. On aurait tort de se priver. Attention simplement si vous faites du diabète gestationnel.

L’huile d’onagre, peu d’effets prouvés

L’huile d’onagre est traditionnellement reconnue pour aider à ramollir le col et à s’effacer, en favorisant la production de prostaglandines. Toutefois, les données sont controversées sur l'efficacité de cet ingrédient dans l'alimentation pour l'accouchement.

 

Mais là encore les études scientifiques manquent. Une seule étude randomisée en 2006 a montré que l’huile d’onagre pouvait en effet augmenter la maturation du cervix.

 

Les femmes qui avaient pris de l’huile d’onagre avaient des meilleurs scores de bishop (système de point qui  permet d’évaluer la maturité du col du utérin en fin de grossesse – plus le score est élevé, plus les conditions de déclenchement sont favorables). Mais il n’y avait pas eu d’impact sur le déclenchement du travail. Et dans l’étude, le groupe de femmes qui avaient pris de l’huile d’onagre ont en plus de complications en moyenne lors de l’accouchement [12].

 

Pour en savoir plus sur les études sur l’huile d’onagre et l’accouchement, allez voir notre article sur le sujet.

Alimentation et accouchement : les aliments qu’on devrait inclure pour se préparer au mieux

L’accouchement est un marathon, et après l’accouchement, arrive un plus grand marathon encore : celui du postpartum et de la maternité. Alors on chouchoute notre corps durant toute notre grossesse, et encore plus durant les dernières semaines !

 

Les noix et graines


Les amandes ou les graines de tournesol sont notamment très riches en vitamine E, qui régulerait la prostaglandine [13]. Des études ont montré en plus un lien entre un manque de vitamine E et le risque de développer une prééclampsie, une naissance avant terme ou une taille. De plus, ces ingrédients doivent faire partie de votre alimentation pour l'accouchement principalement grâce à leur richesse en nutriments.

 

Le bouillon (bone broth)
 

Le bouillon ce n’est pas qu’après l’accouchement ! Facile à digérer et reminéralisant.

On prépare son bouillon avec des ailerons de poulet ou simplement la carcasse, pour faire le plein de collagène (qui a diminué en raison d’une augmentation du taux de cortisol pendant la grossesse, l’hormone du stress qui régule le système immunitaire), mais aussi d’acide hyaluronique (dans le cartilage).

 

Nous avons un bouillon déjà prêt pour vous, Mama poule, dont une portion de 240 ml contient près de 6g de collagène naturel, directement assimilable par le corps.

 

Le saviez-vous ?
 

Si vous ajoutez un peu de vinaigre durant la cuisson de la viande, cela aidera à mieux extraire les minéraux du cartilage.

 

Quand ?
 

A partir de la 35-36 semaine, un bouillon par jour ! Vous pouvez même en consommer avant si vous souhaitez faire le plein de collagène pendant votre grossesse.

 

Les légumes verts


Les légumes verts comme le kale, les haricots verts, les épinards, les bettes sont des atouts santé, super sources de magnésium, fer, calcium, zinc ou encore de vitamines liposolubles comme A, K, E, C.

 

Et cerise sur le belly, les légumes verts sont une très bonne source de vitamine K, favorisant la bonne coagulation du sang. Attentions elle est présente sous la forme de K1, mais ne se convertit en K2 (sa forme fonctionnelle) qu’avec une bonne fermentation bactérienne. Donc votre équilibre digestif doit être au top.

 

Enfin, les légumes verts sont une bonne source de vitamines B, importantes pour la production des globules rouges, qui se renouvellent rapidement durant la grossesse (stockage et transport de l’oxygène).

 

Comment les consommer ?


Pour accéder à leurs minéraux, il faut les cuire (pour casser l’acide oxalique, qui maintient les minéraux dans les plantes). On ne les cuit pas trop pour garder les vitamines B (qui se détruisent à la cuisson), ou on alterne une consommation crue et cuite.

 

On les sert avec un filet d’huile d’olive par exemple (les vitamines liposolubles ont besoin de gras pour être bien absorbées).

 

Les aliments riches en vitamine D (comme les petits poissons)
 

La vitamine D aide à réguler les hormones mais aurait potentiellement d’autres bienfaits.

La vitamine D aiderait à réguler la sensibilité à la douleur

Une étude de 2014 parue lors du congrès des anesthésiologiques aux US a également montré que les femmes avec une déficience en vitamine D étaient plus susceptibles de demander la péridurale. La vitamine D aiderait en effet à réguler la sensibilité à la douleur [14].

Une carence en vitamine D aurait des conséquences sur l’issue de la grossesse

D’autre part l’EFSA souligne qu’il existe un lien entre un apport insuffisant pendant la grossesse et l’augmentation du risque de prééclampsie, de naissance prématurée et/ou de petit poids pour l’âge gestationnel (EFSA Panel on Dietetic Products et Allergies 2016). Plus de 75% des femmes auraient des apports insuffisants en vitamine D [15]. Donc à surveiller !

Les autres méthodes pour se préparer au mieux à l’accouchement

Vous êtes à la 40ème semaine et vous vous languissez d’accoucher ?

 

Marchez, faites un peu d’exercice. N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre maternité qui vous dirigera vers un acupuncteur ou une sage-femme spécialisée en acupuncture. Au pire, cela vous aidera à vous détendre avant l’arrivée de bébé.

NOS SOURCES

[1] Simpson M, Parsons M, Greenwood J, Wade K. Raspberry leaf in pregnancy: its safety and efficacy in labor. J Midwifery Womens Health 2001;46:51–9 10.1016/s1526-9523(01)00095-2
[2] Parsons, M., M. Simpson, et T. Ponton. 1999. « Raspberry Leaf and Its Effect on Labour: Safety and Efficacy ». Australian College of Midwives Incorporated Journal 12 (3): 20‑25. 10.1016/s1031-170x(99)80008-7
[3] Nordeng, Hedvig, Karen Bayne, Gro Cecilie Havnen, et Berit Smestad Paulsen. 2011. « Use of Herbal Drugs during Pregnancy among 600 Norwegian Women in Relation to Concurrent Use of Conventional Drugs and Pregnancy Outcome ». Complementary Therapies in Clinical Practice 17 (3): 147‑51. 10.1016/j.ctcp.2010.09.002
[4] Burn, J.H. and Withell, E.R. (1941). A principle in raspberry leaves which relaxes uterine muscle. Lancet, Volume 238 , Issue 6149 , 1 – 3. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(00)71348-1
[5] Mills, Edward, et al. Herbal Medicines in Pregnancy and Lactation. Taylor & Francis, 2006.
[6] Beckett, A H, F W Belthle, K R Fell, et M F Lockett. 1954. « The Active Constituents of Raspberry Leaves ». Journal of Pharmacy and Pharmacology 6 (1): 785‑96. 10.1111/j.2042-7158.1954.tb11017.x
[7] Monji, F., Adaikan, P. G., Lau, L. C., Bin Said, B., Gong, Y., Tan, H. M., & Choolani, M. (2016). Investigation of uterotonic properties of Ananas comosus extracts. J Ethnopharmacol, 193, 21-29.l.
[8] Nwankudu, N. O., Ndibe, N. U., & Ijioma, S. N. (2015). Oxytocic Effect of Ananas comosus Fruit Juice on Isolated Pregnant Rats Uteri. Nigerian Veterinary Journal, 36(4), 1318-1326.
[9] Razali, N., et al. 2017
[10] Kordi, Masoumeh, Fatemeh Aghaei Meybodi, Fatemeh Tara, Farzaneh Rashidi Fakari, Mohsen Nemati, et Mohammadtaghi Shakeri. 2017. « Effect of Dates in Late Pregnancy on the Duration of Labor in Nulliparous Women ». Iranian Journal of Nursing and Midwifery Research 22 (5): 383‑87. https://doi.org/10.4103/ijnmr.IJNMR_213_15.
[11] April 2007 Shiraz E Medical Journal
[12] Ty-Torredes, K. A., The effect of oral evening primrose oil on bishop score and cervical length among term gravidas. American Journal of Obstetrics and Gynecology, 2006 https://doi.org/10.1016/j.ajog.2006.10.078
[13] Vitamin E, pregnancy duration and quality of labor, Lois H Johnson, 1978
[14] (American Society of Anesthesiologists (ASA). “Moms-to-be with low vitamin D levels could have more painful labors.” ScienceDaily. ScienceDaily, 14 October 2014)
[15] Kadawathagedara et al. 2017.

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FAQ

Quel aliment manger pour déclencher l'accouchement ?

L’ananas ! Ils contiennent de la bromélaïne, une enzyme qui pourrait ramollir le col de l’utérus. Cependant, les études sont rares et il s’avère que ce fruit serait plus efficace en application sur la peau. 

Quel fruit déclenche l'accouchement ?

Les dattes ! Elles agissent au niveau des récepteurs de l’ocytocine (l’hormone de l’accouchement) ce qui rendrait les contractions utérines plus efficaces, et réduirait le recours à l’ocytocine de synthèse. Cependant, il faudrait que vous en consommiez en très grande quantité pour que cela ait un véritable impact…

Comment accoucher plus tôt grâce à un remède de Grand-mère ?

L’huile d’onagre, mais en application vaginale ! Les chercheurs constatent que la durée de la phase initiale du travail et le score moyen de Bishop sont tous deux significativement améliorés chez les femmes auxquelles on avait administré une capsule vaginale d’huile d’onagre lors de l’induction par rapport à celle n’en ayant pas eu.

Comment accoucher à 37 semaines ?

Une grossesse à terme dure 40 semaines d'aménorrhée (SA), on parle d'un accouchement prématuré avant 36 SA.

 

Pour déclencher le travail on peut :

  1. Essayer l'acupuncture
  2. Stimuler ses mamelons
  3. Faire l’amour (le sperme contient des prostaglandines qui aident à assouplir le col de l’utérus)
  4. Faites un peu d’exercice
  5. Boire de la tisane de feuilles de framboisier (effet relaxant et stimulant sur l’utérus)
  6. Manger des dattes (effet possible sur les récepteurs de l’ocytocine)
  7. On ne prend jamais d’huile de ricin (puissant laxatif) 

Quelle est la durée d'une contraction ?

La durée des contractions est habituellement calculée en secondes. 

  1. Au début du travail,  elles sont d’abord irrégulières, puis deviennent régulières, mais courtes (30 à 45 secondes)
  2. Pendant la phase active, les contractions deviennent maintenant plus longues, plus rapprochées et plus douloureuses. Elles sont espacées par moins de 5 minutes et durent environ 1 minute. 
  3. Pendant la phase de transition, les contractions surviennent toutes les 6 minutes, parfois toutes les 2 à 3 minutes, pendant 60 à 90 secondes.
  4.  Il est alors possible que vous ayez l’impression qu’il n’y a aucune interruption entre les contractions. Rappelez-vous qu’à chaque contraction, votre bébé se rapproche de vous !

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